Quitter Boscoville au terme de plusieurs mois, voire d’années, d’une vie balisée dans l’atmosphère protégée de l’internat représentait un saut dans le vide. En entrevue, la brutalité de la rupture de même que la qualité déficiente des services de transition furent maintes fois soulignées. Après un temps plus ou moins long d’instabilité, la plupart des témoins rencontrés disent avoir réussi à faire « leur chemin » dans la vie. Ils évoquent l’après-Boscoville : leur vie familiale, leur cheminement professionnel, leur philosophie de la vie forgée entre autres par cet épisode institutionnel. Écoutons leurs témoignages…